Mini-congrès Agir pour la Santé Naturelle

J’ai le plaisir de vous annoncer la réalisation d’un mini-congrès digital de santé naturelle du 7 au 31 mai 2021 !

Vous pourrez y retrouver des praticiens en naturopathie, fleurs de Bach, chromothérapie, réflexologie, psycho-généalogie…

Le congrès original à Aix-les-Bains étant reporté pour mars 2022, nous souhaitons garder le lien en vous proposant ce mini-congrès

Au tarif exceptionnel de 29€ (39€) jusqu’à son lancement le vendredi 7 mai, vous pourrez profiter de vidéos de qualité, filmées par un professionnel.

 

 A bientôt !

Carole Prost

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Qu’est-ce que la Naturopathie ?

Des remèdes naturels pour un travail de fond afin de limiter/retarder les affaiblissements du corps

La naturopathie est définie par l’OMS (organisation mondiale de la 
santé) comme étant la médecine traditionnelle occidentale.

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C’est une médecine holistique, c’est-à-dire qui prends en compte la personne dans sa globalité : physique, physiologique et psycho-émotionnelle. Elle regroupe un ensemble de pratiques visant à aider l’organisme à stimuler les forces d’auto-guérison, par des moyens exclusivement naturels. Elle consiste donc à renforcer les réactions de défense de l’organisme par diverses mesures d’hygiène et la mise en relation avec les éléments naturels (plantes, eaux, soleil, air pur, etc…).

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Comment ça marche ?

Toute la réussite d’un entretien en naturopathie repose sur l’écoute et l’accompagnement. La prise en charge de la personne se complète par la mise en place d’une dynamique thérapeutique, basée sur des remèdes naturels (phyto-aromathérapie, nutrition, micro nutrition…) et parfois axée sur des démarches corporelles (modelage, respirations, réflexologie…) ou de gestion émotionnelle (élixirs floraux, lithothérapie, approche psychologie…).

Les différents moyens mis à disposition du naturopathe permettent à la personne de retrouver un état d’équilibre global.

C’est dans cet esprit de collaboration entre un individu et son thérapeute que réside la clé de l’autonomie durable, responsable et respectueuse de son écologie intérieure.

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Quelles sont les méthodes qui permettent de renforcer le terrain au quotidien ?

  • Les diètes ou les jeûnes :

Ces techniques vont favoriser le nettoyage du système en profondeur et relancer les processus d’auto-guérison.

En pratique :
Pratiquez des diètes saisonnières comme la diète de printemps 
facile à mettre en place ou le jeune intermittent pour démarrer !

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  • Les bains ou douches hypothermiques :

Sébastien Kneipp un prêtre et hydrothérapeute Bavarois et Louis Kuhne (inventeur du bain dérivatif), 2 adeptes des applications d’eau froide pensaient que l’endurcissement du corps était indispensable à la résistance aux maladies, au maintien de la rapidité de l’adaptation organique aux variations extérieures et à l’intégrité des fonctions.

En pratique : 

Si vous possédez une baignoire, essayez le demi-bain, soit de l’eau 
entre 6 et 15 ° maximum à hauteur du nombril pendant 10 minutes 
2 à 3 x par semaine.

Si vous n’avez pas de baignoire, alors ce sera la douche à 15° 
pendant 2 minutes qui permet aussi des effets étonnants sur la 
perte de poids et le regain de vitalité.

Pour le bain dérivatif, le plus simple est de s’équiper de poches 
de gel Yokool et de les porter 4 heures par jour au moins sur 30 
jours pour une cure bénéfique. A renouveler régulièrement.

Dans tous les cas, il faut que la pièce soit chauffée ! Si vous avez trop froid, c’est que vous y êtes allé un peu fort, revoir vos objectifs à la baisse et persévérez !

 


  • L’activité physique :

D’après Georges Hébert, le père des parcours santé, on devrait tous les jours marcher, courir, grimper, sauter, lancer, porter, nager et marcher sur des terrains cabossés pour favoriser la proprioception et renforcer de petits muscles qui n’ont pas l’habitude de travailler.

En pratique : 

Trouver une activité qui vous convient, que vous allez 
pratiquer régulièrement comme les 5 Tibétains, des exercices de 
fitness du type « 7 minutes par jour », du yoga… Ajouter 1 ou 2 
sorties par semaine en terrain naturel : chemins campagne ou 
montagne, sable en bord de mer selon votre lieu de vie.

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Carole Prost 

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Nutrition et immunité

Article extrait du magazine Naturelles n°18

Les liens entre notre alimentation et notre immunité sont nombreux : tout d’abord, il faudra veiller à la qualité de nos aliments afin de ne pas affaiblir le système immunitaire. En effet, une alimentation riche en produits ultra transformés et en pesticides ou additifs en tous genre va sur solliciter nos fonctions digestives et fragiliser notre microbiote qui est lui-même à l’origine d’une immunité optimale.

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Il faudra également consommer des aliments qui ont la capacité de renforcer notre flore intestinale, ce sont des aliments riches en fibres aux fonctions prébiotiques :

L’ail :

L’ail contient des composés sulfurés, des substances anti oxydantes (flavonoïdes et tocophérols) et des saponines. Elle contient aussi de l’iode et du sélénium.

L’ail est considéré comme un antiseptique intestinal et pulmonaire ainsi que bactéricide.

Des études permanentes montrent un effet sur la réduction des cellules cancéreuses et sur la réduction du cholestérol. C’est aussi une remarquable antiparasitaire.

L’Oignon :

Il contient des antioxydants (dont la quercétine) en quantité ainsi que des composés soufrés, du manganèse, de nombreux autres sels minéraux, de la vitamine B6 et de la vitamine C aux propriétés antioxydantes et anti-infectieuses.

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Le Poireau :

Il contient des composés sulfurés, des antioxydants (flavonoïdes), des saponines et des vitamines A, B6, B9, C et K ainsi que de nombreux sels minéraux dont le cuivre, le fer et le manganèse. Il possède des vertus reminéralisantes et diurétiques et il est particulièrement indiqué en soutien du système immunitaire.

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Les graines de lin :

On cultive le lin depuis très longtemps, entre autres pour ses tiges avec lesquelles on fabrique du tissu, mais aussi pour les qualités nutritionnelles et médicinales de ses graines. On sait aujourd’hui que ces graines possèdent trois ingrédients forts utiles : beaucoup de fibres, des composés chimiques jouant le rôle de phytoestrogènes, et de l’acide alpha-linolénique (AAL), un gras de la famille des oméga-3.

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Pour compléter l’action des aliments sur le système digestif et l’immunité, il convient de consommer régulièrement des aliments riches en bactéries probiotiques :

Le K-Philus :

Le lait fermenté de Mme Klein ressemble à un yaourt, mais ce n’est pas un yaourt ! C’est un produit inventé par Mme Marguerite Klein sur le principe du babeurre (lait battu, au gout aigrelet, traditionnellement issu du lait frais ou fermenté après la fabrication du beurre par barattage). Le produit est ensemencé avec une souche qui se nomme Bacilus acidophilus.

C’est un produit qui permet de rééquilibrer la flore intestinale et le transit. C’est par là même un stimulant immunitaire qui agit sur les mycoses digestives, les diarrhées (action antiseptique), les intolérances alimentaires…

Le produit contient aussi des vitamines du groupe B, de la vitamine C, des protéines de qualité et une bio activité dans le colon, ce qui en fait un puissant aliment vivant !

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Le Miso

Le miso a été recommandé pendant des siècles comme remède populaire contre le cancer, la digestion difficile, le tabagisme, la faible libido et les allergies alimentaires. Il possède des vertus antioxydantes, détoxifiantes et préviendrait l’hypertension artérielle. Non pasteurisé, il contient des bactéries probiotiques qui soutiennent et renforcent la flore intestinale. C’est un produit très riche en nutriments (vitamines, minéraux, etc.) en protéines et en enzymes.

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Les légumes lacto fermentés

La lacto-fermentation permet de transformer et de conserver les légumes.

Elle s’opère de manière spontanée et naturelle grâce à l’action des ferments lactiques.

Les légumes sont recouverts de leur jus ou d’eau légèrement salée, ce qui produit une fermentation lactique, processus similaire à celui du yaourt ou de la levure naturelle. Peu à peu, se multiplient des ferments, des levures et des micro-organismes qui sécrètent l’acide lactique.

Ils acidifient le milieu, empêchant ainsi le développement des germes responsables de la putréfaction, ainsi que des germes pathogènes.

Grâce à ce procédé, les légumes peuvent se conserver plusieurs mois.

  • L’intérêt des légumes lacto-fermentés est qu’ils conservent, à travers ce processus, toutes les vitamines. On constate même une augmentation en vitamine C : sa teneur double après un mois de fermentation.
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  • Les micro-organismes synthétisent des enzymes qui servent à prédigérer les protéines et l’amidon, ce qui rend l’assimilation des aliments beaucoup plus facile par l’organisme humain.
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  • Grâce à leur action antiseptique, les aliments lacto-fermentés redonnent un équilibre à la flore intestinale et augmentent la vitalité.
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  • La lacto-fermentation peut s’appliquer à de nombreux légumes, dont le chou (la fameuse choucroute !), la carotte, le céleri, les haricots verts, les oignons, les navets…

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Remèdes alimentaires de base à utiliser au quotidien :

  • Les graines germées et les légumes lacto-fermentés
  • La levure de bière pour ses apports en vitamines du groupe B.
  • Le jus de citron, le chou frisé et le persil frais pour la vitamine C
  • Chaque jour, une bonne ration de légumes crus (si la température le permet) avec des aromates, de l’ail et des épices, (notamment gingembre)
  • Jeûner si les symptômes sont déclarés (eau, tisanes, chlorure de magnésium.)

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L’oligo-élément de l’immunité :

Le zinc :

Les sources végétales sont multiples : soja, lentilles, légumes verts, levure de bière.
Pour les sources animales il y a le jaune d’œuf, les fruits de mer et les viandes.

Carole Prost

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Devenez Antifragile !

Article extrait du magazine Naturelles de Printemps 2020

Et si le confort était à l’origine de nos maladies ? En tant qu’être humain vivant dans nos sociétés occidentales, nous n’avons jamais été aussi choyés que depuis les 70 dernières années. En France particulièrement, malgré de nombreuses inégalités sociales, le confort est partout : la santé, l’accès aux aliments partout et tout le temps, l’activité physique réduite à son minimum « grâce » aux transports, l’hygiène, le mode de vie… Cependant, les dépenses de l’assurance maladie augmentent en permanence. Il doit bien y avoir un problème ? Peut-être ne sommes-nous pas si bien que ça dans nos sociétés ultra confortables ?

Une voie de compréhension peut être la notion d’Antifragilité 
développée récemment par Nassim Nicholas Taleb dans son livre 
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Antifragile : Les bienfaits du désordre.

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Qu’est-ce que l’antifragilité ?

L’écrivain et chercheur Nassim Taleb décrit trois types d’individus : les fragiles, les robustes et les antifragiles.

Sont fragiles ceux qui craignent les événements inattendus, sont robustes ceux qui sont indifférent aux événements inattendus et sont antifragiles ceux qui savent tirer profit des événements inattendus.

Pour Taleb, l’antifragilité est l’antithèse de la fragilité, soit des choses qui se renforcent ou s’améliorent lorsqu’elles sont confrontées à une certaine dose de stress, de force, ou de choc. Par exemple, quand vous essayez de soulever quelque chose de trop lourd, vous risquez de vous déchirer un muscle ; mais si vous levez des poids appropriés, cela vous permettra de renforcer vos muscles au fil du temps.

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L’idée n’est pas nouvelle, ce phénomène également appelé Hormèse pourrait simplement se définir par la fameuse citation de Nietszche « Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ». La naturopathie dans son approche « hygièniste » fait depuis toujours la part belle à de nombreuses techniques qui vont nous permettre de nous renforcer.

Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ne se posaient pas la question de savoir s’ils allaient se procurer du bois ou de la nourriture en prenant la voiture ou en y allant à pied ! Ils étaient dans la nécessité de se confronter à l’imprévu et aux difficultés du quotidien.

Il y a encore peu de temps, un homme ou une femme faisant un travail de force pouvait porter des charges 2 à 3 fois supérieures à ce que nous sommes capables de porter aujourd’hui, et ce malgré des « précautions » toujours plus importantes pour ne pas se blesser et réduire les charges. Résultat, les problèmes de douleurs chroniques au niveau du dos sont en constante augmentation. Les ostéopathes et kinésithérapeutes sont souvent les premiers à marteler que le retour à une activité physique adaptée est la clé de la guérison alors que nous pensons trop souvent qu’il ne faut plus rien faire pour ne plus avoir mal.

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Nous sommes assis sur des chaises, fauteuils, canapés mous une grande partie de notre temps, nous vivons dans des atmosphères surchauffées, nous n’avons plus assez de contact avec les microbes et virus qui renforcent notre système immunitaire et nous prenons un médicament au moindre petit bobo…

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Dans les conseils d’hygiène vitale du naturopathe, l’idée est justement de mettre en place dans le quotidien de chacun, des techniques adaptées à son besoin afin de provoquer des micro-stress aux effets bénéfiques sur les capacités de renforcement du terrain.

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Les 5 clés pour devenir « Antifragile » :

Les diètes ou les jeûnes :

Ces techniques vont favoriser le nettoyage du système en profondeur et relancer les processus d’auto-guérison.

En effet, du point de vue de l’évolution, nous sommes plus adaptés au manque qu’à l’excès. Notre biologie s’inscrit dans une alternance de périodes famine/abondance, selon la disponibilité́ de la nourriture. En période de manque, l’organisme va s’adapter et rentrer en autosuffisance. Or, actuellement, ce programme archaïque est très peu utilisé.

Depuis la fin du XIXème siècle, notre mode de vie et d’alimentation a été complètement bouleversé avec l’industrialisation et la fin des pénuries. Nous pouvons manger 24h/24, des aliments bien éloignés parfois de notre biologie. C’est l’ère de l’abondance, l’ère des excès en tout genre : surconsommation, suralimentation.

Pour exemple, les français font 6,5 repas/jour en moyenne !

En pratique :

Pratiquez des diètes saisonnières comme la diète de printemps 
facile à mettre en place ou le jeune intermittent pour démarrer !

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Les bains ou douches hypothermiques :

Sébastien Kneipp, curé herboriste Allemand pensait que l’endurcissement du corps était indispensable à la résistance aux maladies, au maintien de la rapidité de l’adaptation organique aux variations extérieures et à l’intégrité des fonctions.

Un autre adepte du froid était Louis Kuhne pour qui le « Bain Dérivatif » a été strictement observé comme une technique de nettoyage interne du corps.

Le Bain Dérivatif est une technique qui consiste à combiner l’action de la fraîcheur à celle de la friction dans les deux plis inguinaux et sur le périnée dans le but de faire vibrer, rendre motiles les intestins et l’ensemble du fascia. Bien sûr, les effets du Bain Dérivatif sont très nombreux. Ils font partir en premier lieu les mauvaises graisses, épaisses, qui se trouvent directement sous la peau. Mais ils aident aussi les personnes trop maigres à nourrir correctement les muscles, à densifier les os. Ils aident sans conteste à la régénérescence de l’organisme.

En pratique : 

Si vous possédez une baignoire, essayez le demi-bain, soit de l’eau 
entre 6 et 15 ° maximum à hauteur du nombril pendant 10 minutes 
2 à 3 x par semaine.


Si vous n’avez pas de baignoire, alors ce sera la douche à 15° 
pendant 2 minutes qui permet aussi des effets étonnants sur la 
perte de poids et le regain de vitalité.


Pour le bain dérivatif, le plus simple est de s’équiper de poches 
de gel Yokool et de les porter 4 heures par jour au moins sur 30 
jours pour une cure bénéfique. A renouveler régulièrement.


Dans tous les cas, il faut que la pièce soit chauffée ! Si vous 
avez trop froid, c’est que vous y êtes allé un peu fort, revoyez
vos objectifs à la baisse et persévérez !

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L’activité physique :

D’après Georges Hébert (1875-1957), le père des parcours santé, on devrait tous les jours marcher, courir, grimper, sauter, lancer, porter, nager (« gymnastique selon la méthode naturelle »). Marcher sur des terrains cabossés pour favoriser la proprioception et renforcer de petits muscles qui n’ont pas l’habitude de travailler.

En pratique : 

Trouver une activité qui vous convient, que vous allez 
pratiquer régulièrement comme les 5 Tibétains, des exercices de 
fitness du type « 7 minutes par jour », du yoga… Ajouter 1 ou 2 
sorties par semaine en terrain naturel : chemins campagne ou 
montagne, sable en bord de mer selon votre lieu de vie.

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Réduire le confort :

S’assoir par terre aussi souvent que possible, utiliser un « tapis de fleur » pour s’habituer à supporter des sensations inconfortables qui vont venir stimuler différents points du dos par exemple.

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Baisser la température de la maison :

Réduire de 2° la température globale de votre logement et éviter le chauffage dans les chambres.

Et aussi, s’exposer plus facilement au froid, à la chaleur, 
aux microbes, à l’inconfort… La vie quoi !

Carole Prost 

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Les « super aliments » alliés de la grossesse :

Article extrait du magazine Naturelles : HS Grossesse

Les graines germées :

Les graines germées sont très intéressantes sur le plan nutritionnel mais aussi sur le plan symbolique. En effet, la germination est un ensemble de processus par lesquels une graine se développe et donne naissance à une nouvelle plante. Chaque graine possède donc tous les éléments pour devenir plante ou arbre.

La femme enceinte est biologiquement dans ce même processus de développement de la vie, il est d’autant plus important de consommer des graines germées quand le début de grossesse est un peu difficile et que la phase d’acceptation ne se fait pas facilement.

Les graines, en germant, apportent la vie et leur richesse en enzymes les rendent précieuses pour la santé. Les taux de vitamines, minéraux et  enzymes se trouvent multipliés par 2, 5, 10 et parfois plus. Vous comprendrez aisément pourquoi il serait dommage de s’en passer ! Il n’est pas nécessaire d’en consommer de grandes quantités car une à deux cuillères à soupe par jour suffisent.

Il est quand même important de préciser que toutes les graines doivent être de qualité biologique.

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Les aliments fermentés et lacto-fermentés :

La fermentation est la transformation de substances organiques sous l’action de ferments, produits par des bactéries ou champignons microscopiques. C’est un des procédés les plus anciens et le plus économique pour produire et conserver des aliments, tout en dynamisant leurs qualités nutritionnelles. Les aliments lacto-fermentés sont d’excellents remèdes contre les désordres intestinaux, ils stimulent l’appétit et favorisent la lactation.

Leurs apports en ferments et enzymes en font de très bons « probiotiques » naturels. Le terme « probiotique » veut littéralement dire « qui favorise la vie », les bactéries ainsi consommées vont contribuer au développement d’un microbiote de qualité, lui-même favorable à une bonne immunité maternelle et pour le bébé à naître.

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Les protéines végétales :

Pour couvrir de manière optimum les besoins de la femme enceinte, les protéines doivent fournir environ 15% des apports quotidiens. Les protéines sont les matériaux de construction de l’organisme. Ces matériaux sont nécessaires à la croissance mais aussi à l’entretien de nos tissus et organes. Les protéines nous apportent la partie « matière ».

Les protéines d’origine animale (viande, poisson, œuf, fromage) sont complètes mais elles ne doivent pas être consommées en excès. Une quantité trop importante de protéines animales fatiguent le foie et les reins et risque de perturber l’équilibre acido-basique. Les protéines végétales (céréales, légumineuses et noix) sont moins complètes mais beaucoup mieux tolérées.

Il suffit donc de les associer pour bénéficier de ce que l’on appelle « la loi de complémentation ». Vous allez donc consommer, au cours de la journée, des céréales et des légumineuses.

Les proportions seront les suivantes : 2/3 de céréales (par exemple le riz semi complet)+ 1/3 de légumineuses (par exemple des lentilles corail).

Mise à part les légumineuses, une des meilleures sources de protéines végétales est le quinoa. Elle ne remplace pas la viande à elle seule mais vous pouvez conseiller de l’agrémenter de quelques noix et d’un peu de fromage de type comté ou fromage de chèvre ou brebis.

La levure de bière contient des proportions non négligeables de protéines de bonne qualité. Veillez cependant à ne pas en consommer plus de deux cuillères à soupe par jour.

D’autres aliments issus de différentes familles sont eux aussi très utiles à insérer régulièrement dans l’alimentation de la femme enceinte pour bénéficier de leurs vertus.

Ces aliments utiles sont : les abricots secs, l’amande, les algues, 
l’avocat, le blé, l’anis vert (allaitement), le carvi (allaitement), 
la châtaigne, la coriandre (allaitement), le pépin de courge, 
les dattes, les figues, le cumin (allaitement), le fenouil 
(allaitement), la badiane, les fromages à pâtes fermes, le millet, 
la noisette, les noix, les œufs, la pomme, la poire, le raisin et 
l’ortie.

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Le réglage alimentaire :

Une alimentation variée, saine et équilibrée est la clé du bon déroulement de la grossesse sur le plan vital, cependant, il est aussi très important que la structure des repas soit respectée au quotidien. Une journée se compose généralement de trois repas principaux et d’une collation dont la composition est la suivante :

  • Le petit déjeuner : dominante énergie (féculents ou céréales et graisses). C’est le moteur énergétique au niveau symbolique, les céréales vont nous aider à l’enracinement et la fertilité et nous connectent également à nos lignées familiales.

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Il se compose :

  1. D’une boisson : tisane, chocolat au lait cru ou boisson végétale ou thé vert.
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  2. D’une source de céréales ou féculents : pain semi-complet, banane, châtaigne, flocons d’avoine cuits dans du lait, riz ou quinoa sucré ou salé…
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  3. D’une source de vitamines et minéraux : fruits secs et oléagineux (figues, raisins, pruneaux, abricots, noix, noisettes, amandes…), un jus de légumes frais ou lacto-fermenté, de la compote de fruits cuits.
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  4. D’une source de protéines : un œuf à la coque, poché ou brouillé, une tranche de fromage au lait cru, une tranche de jambon, de la viande froide (type viande des grisons), une mousse au tofu soyeux, une pâte de haricots secs…
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  5. D’une source de graisse : beurre ½ sel, au lait cru ou oléagineux ou fromage au lait cru ou ½ avocat.
Exemple de petit déjeuner : une infusion d’ortie avec de la menthe, 
deux ou trois tranches de pain semi-complet beurrées, un œuf à la 
coque, quelques noix, un verre de jus de carottes maison ou une 
compote de pommes.

Le jus de fruit ou le fruit cru sera consommé vers 11h au moment de la collation. Il est intéressant de varier les fruits en fonction des saisons et de leurs différentes vertus.

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  • Le déjeuner : c’est le principal repas de la journée et il doit fournir un maximum d’éléments de structure qui sont les protéines. Les protéines vont permettre à la femme enceinte de conserver une structure solide tant sur le plan physique que psycho-émotionnel.

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Il se compose de :

  1. Une entrée de crudités (carottes, chou, betterave, céleri, radis…) avec une huile de première pression à froid (olive, noix, soja, colza, carthame, pépin de courge…), des graines germées et des aromates.
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  2. Un plat comprenant viande, poisson ou œufs ou légumineuses ou tofu avec des céréales ou féculents (riz, pâtes, millet, quinoa, épeautre, pommes de terre…) et un légume vert si possible.
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  3. Un dessert sucré (facultatif) tel flan, compote, pâtisserie légère et de fabrication maison ou quelques carrés de chocolat noir.
Exemple de déjeuner : carottes râpées avec noix hachées, persil et 
huile de noix ; 100g d’escalope de poulet avec 50g de riz et 200g 
de haricots verts assaisonnés à l’huile d’olive, à l’ail et au 
persil ; une part de tarte aux pommes et à la cannelle.

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  • Le goûter : consommé vers 17/18h, il est réservé à la consommation de fruits aqueux et laitages fermentés : pommes, poires, abricots, oranges, pamplemousse, groseilles, melon, fraises, cerises… Yaourts, fromage blanc, kéfir ou K-philus… Des smoothies.
Exemple de collation d'été : 150 g de fruits rouges (fraises, cerises, 
groseilles) avec un fromage blanc de brebis.
Exemple de collation d'hiver : 1 poire avec quelques noix et 2 figues.

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  • Le dîner : le principe est le même que pour le repas du midi, mais la proportion d’aliments vivants doit être supérieure aux autres familles d’aliments. La part belle est faite aux légumes de saison crus ou cuits, voir les deux !
Exemple de repas du soir : salade verte et gomasio ; 50g de purée de 
pommes de terre et 100g de courgettes assaisonnées d’huile d’olive 
et basilic et 30g de fromage à pâte ferme ou fromage de chèvre 
frais ou poisson gras type maquereau, sardine, hareng. Un flan 
maison à l’agar agar ou une compote.

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Conseils santé Naturelle pour soulager les petits maux de la grossesse :

Pour éviter les ballonnements :

  • Mangez les fruits crus au goûter pour éviter les fermentations après les repas !

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Pour soulager le dos :

  • Pour garder souplesse et mobilité, faites une cure de feuilles de cassis. Préparer un petit thermos de cette délicieuse tisane qui vous accompagnera tout au long de la journée.

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Pour se préparer à la naissance !

Le yoga peut-être une source de détente et de bien être pour les femmes enceintes. Le terme est dérivé du sanscrit yuj signifiant « accoupler », « unir », se rapportant à l’intégration parfaite du corps et de l’esprit d’un individu adulte et stable. Son objectif est déjà défini par son nom, il s’agit d’une vraie attitude psycho-physique propre, un art puisé dans l’histoire antique de l’ascétisme indien.

Au cours de la grossesse, les postures de yoga (asanas), déjà suggérées à partir du 5e mois, sont utiles car elles tonifient toute la musculature du squelette, en particulier la dorsale et celle du pavement pelvien qui sera mise à contribution lors de l’accouchement et qui par contre n’est presque pas sollicité au cours d’une activité normale de tous les jours. Les mouvements doux et rythmiques et la technique respiratoire induisent un relâchement salutaire de l’esprit et du corps tout en préparant la femme à un accouchement plus facile et à une convalescence moins difficile.

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Pour soulager les varices et les hémorroïdes

Phytothérapie :

  • Ortie : améliore l’élasticité des veines. Mode d’emploi : 1 pincée par tasse. Boire au moins 1 tasse par jour pendant toute la durée de la grossesse.
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  • Petit houx : diurétique et vasoconstricteur. Même emploi.
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  • Marronnier d’Inde : tonique veineux, utile pour activer la circulation et lutter contre les hémorroïdes. Mode d’emploi : 1 poignée de copeaux d’écorce en décoction pour 1 litre d’eau. Boire 2 à 3 tasses par jour.
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  • Hamamélis : en usage externe, appliquer de la crème à base d’hamamélis sur les varices douloureuses. En usage interne, il est vasoconstricteur veineux, décongestionnant, tonifiant veineux et régulateur de la circulation. Mode d’emploi : 1 cuillère à café de feuilles coupées pour 1 tasse d’eau, faire bouillir 2 minutes, boire 2 tasses par jour.
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  • Pissenlit : cure de trois semaines en ampoules (1 le matin à jeun dans un verre d’eau) ou extrait de plantes fraîches (une demi-goutte par kilo de poids corporel dans un verre d’eau matin, midi et soir) pour drainer foie, rein et intestin de leurs toxines en douceur.
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  • L’huile de pépins de cassis en capsules s’avère être un très bon protecteur vasculaire. Prendre 2 capsules le matin à jeun avec un verre d’eau.

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Toutes les plantes à tanin sont utiles pour prévenir ou lutter 
contre les problèmes circulatoires : les plantes de la famille des 
rosacées, la vigne rouge, le noisetier et le cassis.

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  • Sur la composante physique, les bains aux algues peuvent être bénéfiques pour soulager les jambes lourdes et décongestionner les tissus.
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  • Surélever les jambes aide à prévenir les varices, maux de dos et crampes musculaires.
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  • Nager sur le dos et se promener d’un bon pas sont des exercices excellents pour la circulation sanguine.
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  • Éviter les vêtements collants, les mi-bas, les chaussures à talons hauts, de croiser les jambes et de trop forcer aux toilettes.
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  • Surélever le pied du lit de 15 cm environ afin de favoriser le retour veineux.
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  • Les bains de sièges aux plantes sont très efficaces contre les hémorroïdes. Faire infuser 120 g de souci avec 120 g d’hamamélis dans 2 litres d’eau pendant 30 minutes. Filtrer et mettre dans une bassine peu profonde où l’on s’immerge jusqu’au pli de l’aine 2 fois par jour.

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Pour un transit au top

Tout d’abord, boire un verre d’eau le matin au lever, remplacer les produits raffinés par des produits semi-complets (pain, céréales, sucres, biscuits), manger moins de viande rouge et pratiquer de l’exercice physique régulièrement. La sédentarité favorise encore plus la constipation. Ne pas oublier de prendre en compte l’état du foie qui peut être en partie responsable de la constipation. Pour les ballonnements, bien respecter le réglage alimentaire et ne jamais consommer d’aliments acides avec des céréales ou farineux pour ne pas faire fermenter le bol alimentaire.

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Alimentation :

Faire tremper 3 ou 4 pruneaux dans un verre d’eau le soir au coucher 
et boire le jus et manger les pruneaux le lendemain matin à jeun. 
Il est possible de le faire avec des figues.
Manger des légumes verts frais et des céréales complètes ou semi 
complètes car ils contiennent des fibres.

Psyllium graines : 1 c à soupe dans 1 verre d’eau le soir au coucher.

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Carole Prost

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Une approche psycho-émotionnelle des phénomènes d’allergie

ARTICLE EXTRAIT DU MAGAZINE NATURELLES N°12.

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Les phénomènes d’allergie sont en constante augmentation dans nos sociétés modernes et occidentales. Plusieurs facteurs sont responsables : les facteurs environnementaux, l’excès d’hygiène, l’affaiblissement de nos systèmes immunitaires liés à une consommation excessive des médicaments depuis notre plus jeune âge, la qualité de notre microbiote intestinal, la malbouffe…

Nous n’allons pas revenir sur ces causes mais plutôt essayer de comprendre pourquoi certaines personnes sont plus sensibles à ces phénomènes par rapport à d’autres et en quoi la part émotionnelle va être déterminante dans les mécanismes de déclenchement des allergies.

Nous allons nous intéresser à la parole du corps car comme nous le dit si bien la psychanalyste Alice Miller dans un de ses nombreux ouvrages : « Notre corps ne ment jamais ». Nous exprimons les messages du corps dans un langage inconscient : « Je suis allergique à cette personne », « Je ne peux pas le sentir », « Il me donne des boutons », « Il me pompe l’air »…

La localisation de l’allergie dans notre corps va être en lien avec nos 5 sens : ce que j’ai vu, touché ou être touché, sentir, gouté ou manger, entendre ou écouter.

Tout commence par un choc, un stress sous forme de stimulus qui n’a pu être géré « normalement » et qui va enclencher le processus d’agression.

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LA PHASE D’AGRESSION

En général, lorsque l’on pose à quelqu’un la question du « quand est-ce que cela a commencé ? » , nous pouvons constater qu’il y a clairement un avant et un après, il s’est passé quelque chose qui a été l’élément déclencheur de l’allergie, même si le mécanisme sous-jacent est en marche depuis plus ou moins longtemps et dépend du terrain de la personne : son état psycho-émotionnel, de fatigue, une mauvaise hygiène de vie, une dysbiose intestinale….

Rapidement, le système immunitaire s’active en essayant de trouver la réponse adéquate à l’agression. C’est là que le bât blesse, l’élément agresseur n’est pas un poison réel mais un marqueur symbolique du conflit vécu par l’individu. A ce moment-là, si j’en prends conscience, il est encore temps de faire machine arrière et de trouver en moi la solution à mon problème. Si ce n’est pas le cas, alors le mécanisme inconscient se met en marche en recherche d’une solution qui passe par les messages du corps et c’est un processus auto-immun qui va s’enclencher : je me défends contre moi-même… Par la suite, je vais garder en mémoire les éléments de l’environnement (la « madeleine de Proust ») et à chaque fois que je vais ressentir de manière inconsciente ce « danger », la somatisation va se déclencher.

Voici un exemple en lien avec les allergies saisonnières pour tenter de mieux comprendre ce phénomène : le pollen n’est pas un poison mais il symbolise le renouveau, la sexualité (le pollen est le sperme des plantes), la reproduction ou la vie.

Quelles sont les questions que l’on peut se poser en cas d’allergie aux pollens :

  • « Quelle est la peur, le choc émotionnel que j’ai ressenti en lien avec cette période (le printemps) ? »
  • « A quel moment mes symptômes ont-ils démarré ? »
  • « Que s’est-il passé dans ma vie au printemps dernier ? »
  • « En quoi le renouveau, la sexualité ou de manière plus large, l’ouverture à une nouvelle vie représente un danger pour moi ? ».
  • « En quoi ce que je vis fait écho à une situation antérieure qui a pu me blesser, déclencher la peur ou encore représente un danger ? »…

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LA PHASE DE REBELLION

Si je n’arrive pas à trouver la solution pour régler ma problématique, mon corps va déclencher le processus d’alarme qui passe par l’inflammation. Cela peut se manifester de différentes façons selon le sens qui a été touché et le contexte du choc émotionnel.

L’inflammation c’est la révolte du corps pour pallier à la soumission de l’esprit (ou du mental). C’est le moment d’expression aigu de l’allergie qui va nécessiter la prise de remèdes anti-inflammatoires, le but étant d’éteindre ce feu. L’effet ne peut être que momentané et doit être accompagné d’un travail de recherche du sens. Si ce travail ne se fait pas, nous risquons à terme de favoriser la chronicité ou le déplacement des manifestations physiques.

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LA BARRIERE

Notre système immunitaire est notre barrière de protection entre le soi et le non soi, c’est-à-dire entre moi et le monde extérieur. Si je vis ce monde comme étant source de danger, je vais favoriser la pénétration de substances qui vont déclencher les sentinelles de mon immunité pour tenter de me protéger.

C’est l’hypersensibilité émotionnelle qui contribue à cette incapacité de se protéger. Une personne hypersensible est plus facilement impactée par le choc d’une situation qui peut être très bien vécue par une autre personne. Elle est plus empathique et à souvent du mal à se positionner face à l’autre de peur de le blesser, de lui faire du mal. Il devient alors préférable (de façon inconsciente bien sûr) de s’en prendre à soi-même plutôt que de risquer de rentrer dans un conflit avec l’autre.

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LA TOLERANCE

Quelles sont les solutions que je peux mettre en place pour désamorcer ce phénomène d’allergie et redonner à mon corps un message de paix ?

L’allergie est souvent liée à l’intolérance dans les 2 sens du terme. Une fois que j’ai compris à quoi j’étais intolérant(e), que j’ai identifié la vraie source de l’allergie, je vais pouvoir entrer dans un processus d’ouverture et d’acceptation. Accepter l’autre dans sa différence mais aussi accepter sa vulnérabilité et surtout, apprendre à définir et à exprimer son besoin.

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LE PLAISIR

L’approche du décodage biologique nous dit que l’allergie c’est être séparé de soi, de son énergie, de sa propre force d’action.

Dans cet esprit, l’objectif plus large pour obtenir des résultats durables est de mettre la joie et le plaisir au centre de son évolution. La joie est un excellent indicateur pour nous aider à repérer à quel moment nous sommes séparés de nous-mêmes.

Finalement, le message des allergies pourrait être : se réaliser pleinement dans tous les aspects de la vie : intérieur et personnel, émotionnel, familial, professionnel, sociétal et spirituel pour se sentir à nouveau « un », une réconciliation entre le corps et l’esprit pour s’accomplir et devenir celui ou celle que nous sommes en référence à Nietzsche qui disait « Deviens qui tu es ».

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Propositions de protocoles pour prévenir et renforcer le terrain en cas d’allergies * :

Stimuler l’immunité :

Cure de probiotiques 2 mois avant la période à risque ou sous forme de cure :

  • Bactivit, laboratoire Lescuyer
  • Probiotiques 10MD, laboratoire Copmed
  • Perméa Régul, laboratoire Copmed (renforcer la barrière !)….

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Prévenir l’impact du stress oxydant et lutter contre l’inflammation :

  • Oxytonic, laboratoire Lescuyer
  • Curcucétine, laboratoire Copmed ou Dolupérine, laboratoire Holistica…
  • Bourgeons de cassis, Laboratoires La Royale ou Herbalgem ou Alphagem…
  • Omega 3, EPA/DHA, laboratoire Copmed

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Les antihistaminiques naturels :

  • Allercétine, laboratoire Lescuyer
  • Œufs de caille, laboratoire Copmed

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Apprendre à gérer ses émotions avec les fleurs de Bach :

  • Être moins à fleur de peau » : Rock Rose
  • Renforcer la barrière entre moi et l’autre, apprendre à me positionner : Centaury
  • Accepter l’autre dans sa différence, augmenter ma capacité à tolérer l’extérieur : Beech

*Liste non exhaustive, vous pouvez trouver de nombreuses spécialités de qualité dans les magasins spécialisés.

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Pour aller plus loin :

La maladie cherche à me guérir, Philippe Dransart. Editions Le Mercure dauphinois.
Le grand dictionnaire collégial de décodage biologique, collectif. Editions Téligaté.
Métamédecine : La guérison à votre portée, Claudia Rainville. Editions Trédaniel.

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Carole Prost

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« Recettes douceur et plaisir de l’hiver »

Recettes de Carole et Emma Prost 

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Verrines de « caviar » de lentilles beluga et truite fumée

Pour 6 verrines :

  • 100g de lentilles beluga
  • 1 échalote
  • ½ bouquet de persil plat
  • 25 cl de bouillon aux herbes
  • 2 g d’agar agar
  • 1 morceau d’algue kombu de 5 cm
  • 1 c à soupe de Bonite séchée (en épicerie japonaise)
  • Sel poivre
  • 100g de truite fumée

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Préparation

Cuire les lentilles dans 2 fois ½ leur volume d’eau pendant 20 minutes.

Egoutter et réserver.

Hacher l’échalote et le persil. Délayer l’agar agar dans 25 cl d’eau froide et porter à ébullition avec la tablette de bouillon, l’algue kombu et la bonite.

Filtrer le bouillon et ajouter l’échalote hachée et le persil, le sel et le poivre.

Verser dans un plat et laisser prendre au frais 2 heures.

Mélanger les lentilles avec la gelée de bouillon préalablement écrasée à la fourchette et remplir de petites verrines et ajouter avant de servir la truite fumée hachée au couteau.

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Parmentier de canard au potimarron et noisettes grillées

Pour 4 personnes :

  • 4 petits potimarrons  (Pour le dressage)
  • 500g de chair de potimarron
  • 10cl de crème liquide
  • 1 c.à.s  de crème épaisse
  • 80g de noisettes torréfiés
  • 500g de confit de canard
  • Sel, poivre

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Préparation

Evider les 4 potimarrons puis couper en morceaux les 500g de chair. Pour réaliser la purée de potimarrons, faire cuire la chair dans une casserole  avec un peu d’huile végétale et sans eau, surveiller la cuisson et mélanger de temps a autre pour que la chair n’accroche pas au fond.

Une fois que la chair est cuite, retirer l’eau de cuisson puis écraser la chair, ajouter un peu de crème liquide et de crème épaisse, mélanger puis vérifier la texture car elle ne doit pas être trop liquide, ajouter les noisettes grillées concassées puis réservez au chaud jusqu’au service.

Réchauffer le confit de canard, (si vous le souhaitez vous pouvez faire votre confit vous-même, en faisant cuire les cuisses de canard au four à basse température puis émietter la chair avant assaisonner à votre envie, cela sera bien meilleur mais si vous n’avez  pas le temps vous pouvez utiliser un bon confit de canard en boite).

Au moment de servir, garnir les 4 potimarrons de purée, ajouter le confit émietté et décorer avec quelques noisettes et un brin de persil puis mettre les couvercles des potimarrons.

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Café gourmand « Autour de la châtaigne »

Buchettes châtaigne et chocolat sur génoise à la farine de châtaigne

Pour 6 personnes :

  •  150 g de chocolat noir de cuisine
  • 1 pot de purée de châtaigne sans sucre (370 g)
  • 300 ml de lait végétal (soja, avoine, amande…) ou lait de vache
  • 1 sachet de 4 g d’agar agar
  • 50 g de sucre complet (type rapadura)
  • ½ c à café de gingembre en poudre

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Préparation

Faire fondre le chocolat, ajouter la purée de châtaigne et bien mélanger.

Délayer l’agar agar et le gingembre dans le lait et ajouter au mélange.

Porter à ébullition 2 min puis verser dans de petits moules à cake en silicone. Réfrigérer 2 heures minimum avant de démouler.

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Génoise à la farine de châtaigne

Pour 6 petites buches :

  • 20g beurre
  • 2 œufs
  • 25 g de sucre blond
  • 25g de Rapadura
  • 10g de farine de blé
  • 40g de farine de châtaigne

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Préparation

Préchauffer le four à 200°C  en chaleur tournante ou l’option pâtisserie de votre four.

Faire fondre le beurre, puis séparer les blancs des jaunes.

Fouetter les jaunes avec les sucres puis incorporer le beurre puis les deux farines tamisées.

Monter les blancs en neige et les incorporer au mélange précédent.

Etaler l’appareil sur une plaque munie d’un papier cuisson, puis enfourner a 180°C pendant 8 à 10 minutes. Vérifier la cuisson en enfonçant la pointe d’un couteau au cœur de la génoise et rajouter 2 minutes si besoin.

Découper la génoise au format des buchettes et les déposer les buchettes sur les génoises.

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Panacotta à la crème de châtaigne

Pour 6 personnes :

  • 25 cl de crème fraîche liquide,
  • 3 cs de crème de marron (ou confiture de châtaigne),
  • 1 c à café d’agar-agar
  • 1 gousse de vanille.

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Coulis : 3 cs de crème de marron et 5 cl de liqueur de châtaigne.

Diluer l’agar agar dans la crème liquide et porter à ébullition avec la gousse de vanille ouverte.

Ajouter la crème de marron.
Verser dans des verrines et mettre au frigo pendant au moins 3 heures.

Préparer un coulis en mélangeant la liqueur et la crème de marron à feu doux. Verser sur les Pannacotta refroidies.

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Recettes à retrouver dans le magazine Naturelles N°4

Bon appétit !

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